VoirFilm Do the Right Thing en streaming VF gratuitement en Ultra HD sans limite de temps. Sorti dans la catĂ©gorie Action / Fantastique / Animation / Drame Voir Do the Right Thing streaming complet en ligne en bonne qualitĂ© Hd. Voir Film Do the Right Thing Streming VF Gratuit. Do the Right Thing (1989) film complet voir Do the Right Thing (1989) en streaming SuivreDo The Right Thing, A Spike Lee Joint À Brooklyn, dans le quartier noir de Bedford-Stuyvesant, Sal et ses deux fils, qui tiennent une pizzeria, figurent parmi les rares blancs du quartier. La AjayKumar (Warsi) is the newly appointed, honest SSP of Lucknow police. Of his family only his mother (Mulay) remains, and she inspires and motivates him to do the right thing. Ajay tries t o crack down on the UP mafia, but more often than not is betrayed by information-leaking local police officials. His boss tries to aid him by shielding him Fast Money. News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage RĂ©compenses Films similaires note moyenne 3,7 2828 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur Do the Right Thing ? 114 critiques spectateurs 5 21 critiques 4 43 critiques 3 30 critiques 2 14 critiques 1 5 critiques 0 1 critique Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s Je ne suis franchement pas trop fan des cinĂ©astes militants parce que, la plupart du temps, ils se cachent derriĂšre leur cause pour oublier de faire du cinĂ©ma et surtout pour se dispenser de subtilitĂ© et de crĂ©ativitĂ© dans leur propos. LĂ , franchement, rien de tout cela. Je trouve mĂȘme assez incroyable le niveau de densitĂ© du propos ici amenĂ© et comment la richesse de l’intrigue parvient Ă  faire monter la sauce et Ă  donner de l’ampleur au propos. Au final, je dois bien l’avouer, je reste toujours sciĂ© par la dĂ©marche du film, par la dĂ©monstration du bonhomme. Il n’y a pas Ă  dire, ce film, c’est vraiment l’expression d’un talent Ă  l’état pur
 Evocation trĂšs ambigĂŒe de la problĂ©matique communautaire aux USA, Do the right thing ressemble de prime abord Ă  une comĂ©die sociale farfelue, tant les personnages qu'il dĂ©peint semblent n'ĂȘtre que la caricature d'une diversitĂ© maladroitement retranscrite sur grand pour cause!Non seulement Spike Lee semble se complaire Ă  Ă©riger l'oisivetĂ© comme valeur morale, du moment qu'elle est pratiquĂ©e par ses "frĂšres Blacks" le clodo,les pochetrons, le simili autiste fan de Public Enemy..., mais pire encore celle ci est bizarrement opposĂ©e Ă  la valeur travail, sournoisement prĂ©sentĂ©e comme l'arme de l'envahisseur Ă©tranger Italien, CorĂ©en au sein d'une communautĂ© noire rĂ©duite politiquement Ă  sa plus simple expression la revendication de la photo d'un noir dans la pizzeria!!A la limite du Burlesque involontaire bien sĂ»r, le film se vautre in fine dans le dĂ©gueulasse le plus sordide, ou comment attiser la haine chez le mouton persuadĂ© de trouver dans l'expression de sa connerie profonde la lĂ©gitimitĂ© de sa lĂąchetĂ© morale, confondant allĂšgrement l'ingratitude avec le courage le double jeu Ă  gerber du personnage de Spike Lee acteur/rĂ©alisateur, personnage Ô combien vil, incapable de se comporter comme un homme auprĂšs de sa famille mais qui s'imagine pertinent en brisant la vitrine de son employeur, pourtant plein d'attention Ă  son Ă©gard... et prĂ©sentant de façon trĂšs manichĂ©enne les gentils insurgĂ©s contre la mĂ©chante flicaille New Yorkaise, forcĂ©ment blanche et raciste...En bref, Ă  considĂ©rer le film en Ă©cho aux deux derniĂšres citations de Martin Luther King et Malcolm X dont Spike Lee allait adapter l'autobiographie peu de temps aprĂšs ,on se demande oĂč ce Do the right thing veut vraiment en venir tant il s'Ă©vertue Ă  prĂȘcher tout et son pour un type qui prĂ©tend rouler pour les siens, dans la symbolique, il semblerait que ce soit plus confortablement installĂ© au volant de sa grosse berline que serrĂ© dans un bus de Banlieue en compagnie de sa communautĂ© Ă  laquelle, par ce film, il ne rend absolument pas service!! Une chronique - inspirĂ©e d’une histoire vraie mais en la dĂ©formant complĂštement - de la vie d’un quartier noir de Brooklyn dans les annĂ©es quatre-vingt. Il y a bien des personnages pittoresques, quelques situations savoureuses et de bons acteurs Danny Aiello surtout mais l’ensemble manque profondĂ©ment d’unitĂ© et surtout le message est complĂštement brouillé  Spike Lee interprĂšte lui mĂȘme le personnage clĂ© de l’intrigue, hystĂ©rique et malsain au possible, qui va dĂ©clencher un vĂ©ritable carnage pour des motifs pour le moins douteux
 Film en forme de thĂšse raciale ou film raciste ? On a du mal Ă  se dĂ©cider mais j’avoue avoir ressenti un certain malaise devant cette incitation Ă  la haine
 Pour le reste, la rĂ©alisation est quelconque et la bande son insupportable
 Mais ça, je reconnais que c’est une question de goĂ»t ! Spike Lee, Ă  l’époque jeune cinĂ©aste ambitieux, rĂ©alisateur de deux films Ă  forte dominance afro-amĂ©ricaine dans le casting, assez engagĂ©s, sans non plus ĂȘtre du vrai cinĂ©ma politique, se lançait enfin dans un projet The Right Thing ne se concentre pas uniquement sur la communautĂ© afro-amĂ©ricaine, mais plutĂŽt sur Bed-Stuy et toute sa population. Le film, construit sur 2 actes, le jour et la nuit, met en scĂšne une constellation de personnages tous hauts en couleurs oui, bon et rĂ©ussis, jamais unidimensionnels et trĂšs souvent passionnants. Les acteurs sont excellents, des premiers rĂŽles aux seconds rĂŽles et certains livrent mĂȘme des performances mĂ©morables, comme Steve Park, Roger Guenveur Smith et John Turturro. On notera mĂȘme une apparition rĂ©jouissante de John Savage. Quant Ă  la rĂ©alisation, elle pose les bases du style Spike Lee, c'est-Ă -dire des faces camĂ©ras, des plans sĂ©quences et une musique fabuleuse qui accompagne parfaitement le film, sans oublier les personnages mĂ©tadiĂ©gĂ©tiques, comme Samuel L. Jackson ou les trois amis assis dans la rue, qui pendant prĂšs d’une heure et quart, ne font que constater les Ă©vĂšnements tels des The Right Thing est donc un film admirable techniquement, sans oublier d’ĂȘtre fantastique idĂ©ologiquement. Dans la partie diurne, la violence raciale se contient Ă  la violence verbale, d’oĂč certaines scĂšnes fabuleuses, comme l’échange musclĂ© entre le personnage d’Ossie Davis, pas si irrĂ©prochable et Steve White, jeune homme pas si dĂ©cĂ©rĂ©brĂ© et dont la violence verbale envers le vieil homme trouve une sorte de justification inattendue ou encore la scĂšne oĂč Radio Raheem achĂšte des piles pour son master-blaster. De plus, lors de la deuxiĂšme vision, le film prĂ©voit la tragĂ©die qui va arriver avec certaines phrases comme Thank God, the night’s coming». Quand Ă  la partie nocturne, elle est un peu plus chaotique et linĂ©aire, certes, mais trĂšs forte Ă©motionnellement, avec l’acte que tout le monde connait le jet de poubelle dans la vitrine. Le film donne deux interprĂ©tation possible sans en imposer une au spectateur Mookie a-t-il sauvĂ© Sal en dĂ©tournant l’attention vers sa pizzeria ou est-il responsable de la nuit de violence qui s’ensuit ?Le film a le trĂšs bon goĂ»t de ne jamais rĂ©pondre Ă  cette question et de laisser l’interprĂ©tation Ă  son spectateur, en donnant deux dĂ©clarations finales, contradictoires, de Malcolm X et Martin Luther King Jr. Do The Right Thing est Ă©videmment un grand film, passionnant de bout en bout, Ă©mouvant et mis en scĂšne par un Spike Lee en Ă©tat de grĂące. La chaleur est Ă  son comble Ă  Brooklyn au croisement de deux quartiers. C'est au cƓur de cette journĂ©e pesante que Spike Lee installe l'intrigue de son film, centrĂ© sur les tensions raciales qui rĂšgnent entre les noirs et les blancs. S'ils vivent ensemble, il suffit d'un rien comme une dispute pour faire Ă©clater le tout avec une violence qui ne mĂšne Ă  rien. Avec "Do the Right Thing", Spike Lee est ici au sommet de son art, assĂ©nant sa moralitĂ© sans pour autant verser dans la lourdeur, aidĂ© par une mise en scĂšne trĂšs bien pensĂ©e. Chaque personnage apparaĂźt avec ses dĂ©fauts et la violence et les mouvements de foule sont ici dĂ©peintes avec ferveur, jamais glorifiĂ©es. Parce qu'il sait de quoi il parle, le cinĂ©aste nous offre un film prenant oĂč tout peut Ă©clater Ă  partir d'un rien mais il le fait non sans humour, promenant un regard amusĂ© sur sa galerie de personnages, tous incarnĂ©s par de trĂšs bons acteurs. Ce film sur la dĂ©nonciation du racisme vaut principalement pour sa progression. Spike Lee utilise d'abord un ton lĂ©ger, avant un humour plus acerbe, et finit par une fin des plus tragiques. Mais la progression se fait aussi dans l'intensitĂ©. Car si les multiples discussions ont d'abord un intĂ©rĂȘt limitĂ©, elles gagnent en importance au fur et Ă  mesure que le rĂ©cit avance. Le film devient mĂȘme touchant par sa sincĂ©ritĂ© Ă  montrer les difficultĂ©s Ă  vivre dans ce quartier multi ethnique. Pourtant, la terrible fin pose problĂšme, et c'est ici un avis bien personnel qui va suivre. En effet, S. Lee prĂŽne, Ă  travers ce film, la paix et le respect pour tous, mais une prĂ©fĂ©rence "noire" semble tout de mĂȘme Ă©merger. Il est difficile de l'affirmer, mais les images finales semblent bien contredire son propos gĂ©nĂ©ral. Heureusement, un film ne se juge pas sur un quart d'heure. On retiendra donc surtout un film engagĂ©, qui sait Ă  la fois traiter son sujet de façon humoristique, mais aussi de maniĂšre trĂšs grave. Spike Lee est un rĂ©alisateur que je ne connais pas spĂ©cialement bien, et je n’avais jamais vu ce Do the Right Thing, qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre un excellent film sur un sujet souvent traitĂ© par Lee, et, ici, abordĂ© sans manichĂ©isme outrancier, ce qui est un des gros points forts du mĂ©trage !CĂŽtĂ© acteur c’est du trĂšs solide. Si Lee est mal doublĂ©, et si son personnage reste Ă  mon sens l’un des moins intĂ©ressants du film, il est nĂ©anmoins Ă  la hauteur et le rĂŽle lui sied bien. A ses cĂŽtĂ©s pas mal d’excellents acteurs, notamment John Turturro vraiment convaincant, mais encore Ossie Davis, Danny Aiello, la sexy Rosie Perez, lesquels campent tous des personnages intĂ©ressants, avec conviction et souvent plus de finesse qu’on ne pouvait le supposer de prime abord. Il est apprĂ©ciable que le film donne une place Ă  chacun malgrĂ© la grande diversitĂ© de rĂŽles, et c’est gĂ©nĂ©ralement la qualitĂ© d’un fil bien Ă©crit que d’arriver en quelques touches Ă  dĂ©grossir des scĂ©nario Ă©vite le manichĂ©isme, aborde son sujet franchement mais avec finesse et un mĂ©lange de tonalitĂ© surprenant. Si le mĂ©trage semblera manquer d’enjeux pendant une grande partie des deux heures, pour autant on ne s’ennuie pas, en dĂ©pit de quelques scĂšnes qui peuvent paraitre inutiles, mais qui permettent aussi de saisir la vie dans ce quartier Ă  la fin des annĂ©es 80. Le mĂ©trage sĂ©duit par son authenticitĂ©, son ancrage dans son Ă©poque, des dialogues solides, un humour volontiers provocateur, et pourtant un fond assez dramatique qui se rĂ©vĂšle dans le final. Do the Right Thing est un film accrocheur et c’est trĂšs bien mis en scĂšne, et l’application est de chaque plan. Outre la rĂ©alisation d’une indĂ©niable qualitĂ©, je souligne aussi le travail sur la photographie, chaude, qui ne manque pas de personnalitĂ©, et sur le cadre, pourtant restreint, mais saisit avec beaucoup de talent. Je terminerai en louant la bonne bande son, dont je regretterai juste la dimension un peu rĂ©pĂ©titive quand Do the Right Thing est un mĂ©trage d’une grande qualitĂ©, que je ne peux que recommander, d’autant qu’il aborde le sujet du racisme avec une approche beaucoup plus juste et honnĂȘte que ce qu’on l’on pourrait craindre d’un rĂ©alisateur dont les prises de position sont parfois discutables. C'est assez difficile d'avoir une opinion claire sur ce film de Spike Lee tellement il est ambivalent. TraitĂ© de tolĂ©rance ou impossibilitĂ© pour les diffĂ©rentes communautĂ©s Ă  vivre ensemble ? Les tirades racistes sont elles juste de l'humour ou cela dĂ©peint il une situation beaucoup plus profonde et compliquĂ©e ? Le personnage de Mookie, jouĂ© par Spike Lee lui mĂȘme, cristallise Ă  lui tout seul cela. Sauve t-il son vieil ami ou se venge t-il de son tyran de patron ? Beaucoup de questions et Spike Lee joue la dessus en laissant le choix Ă  chacun de se faire son propre avis. Et cela jusqu'au bout puisqu'on finit sur un plan avec Martin Luther King et Malcolm X, les deux grands dĂ©fendeurs de la cause Noir aux Etats-Unis, aux mĂ©thodes bien diffĂ©rentes... J'aurais facilement mis 4 Ă©toiles Ă  ce film avant les citations de fin de Martin L King et Malcolm X. Il semble que pendant 2 heures Spike Lee dĂ©crive avec une bonne humeur et une lĂ©gĂšretĂ© contagieuses une communautĂ© qui se complait dans la paresse et l'oisivetĂ© alors que les Italiens ou les CorĂ©ens dĂ©barquent et installent des commerces. On croit reconnaitre une critique envers sa propre communautĂ© et puis quelque chose de trĂšs dĂ©rangeant dĂ©barque avec l'Ă©meute intiĂ©e par le personnage de Spike Lee lui-mĂȘme, pourtant choyĂ© par ses employeurs italiens vu la qualitĂ© de son travail. Encore lĂ , on peut trouver l'explication du germe d'un racisme ordinaire qui se matĂ©rialise Ă  travers les raccourcis stupides de son personnage. Mais au final, il y a dans la citation de Malcom X "toute forme de violence, quand elle est simplement auto-dĂ©fense, est ce que j'appelle une forme d'intelligence", une lecture bien diffĂ©rente du film dĂ©sirĂ©e par le violences Ă©tant le fait de la communautĂ© noire parce que le patron de la pizzĂ©ria casse une radio ce qui entraine une Ă©meute et l'arrivĂ©e de la police, je ne comprends pas en quoi cette forme de violence est lĂ©gitime. Spike Lee porte un film plaisant, lĂ©ger au message ambigu toute forme de violence, quand elle est l'expression de la communautĂ© noire, est-elle lĂ©gitime, quelle que soit son origine et sa forme ? Spike Lee souhaite aborder les problĂšmes du racisme des annĂ©es 80, et se place sur le plan de la morale. Il rĂ©ussit pleinement Ă  nous montrer le quotidien d'un quartier de Brooklyn oĂč toutes les ethnies doivent cohabiter, expliquant les petites tensions quotidiennes, l'emploi constant d'injures racistes de tous les cĂŽtĂ©s, les pensĂ©es qui s'exprime mais ne passant pas Ă  l'acte. Lors d'une discussion, Spike Lee montre bien que le problĂšme n'est pas la couleur de peau, mais bien un rejet des personnes de faible niveau le message moral est complĂštement brouillĂ©. Lee adopte le point de vue des afro-amĂ©ricains face aux latino ou asiatiques, mais distribue les clichĂ©s Ă  tous le monde. Les blacks sont cools, fantaisistes, alors que les italiens sont tendus et agressifs tandis que les asiatiques sont pris pour des crĂ©tins. Pour dĂ©noncer le racisme, on a vu mieux !On trouve dans ce film l'embryon des justification des Ă©meutes urbaines modernes pour des motifs futils, les tensions Ă©clatent, et celui qui est pris pour cible est celui dont l'affaire marche. On brĂ»le son personnage principal, Mookie, incarnĂ© par Spike Lee, est presque pris comme un exemple. Contrairement Ă  ses copains, lui a dĂ©crochĂ© un boulot, comme livreur d'une pizzeria, mais il n'en fiche pas une, estimant pourtant que son salaire confortable est un dĂ», mĂ©prisant son patron pourtant bienveillant avec lui. Mais voilĂ , Sal, le patron, a cassĂ© la radio de Radio-Barjo, grand black "cool" qui emmerdait tout le quartier en la mettant Ă  fond, mĂȘme dans les magasins. Radio-Barjo Ă©trangle Sal et l'aurait tuĂ© si la police n'Ă©tait pas intervenue. Radio-Barjo se fait lui-mĂȘme Ă©trangler par un policier qui le tue involontairement. Mookie donne le dĂ©part Ă  la destruction de son propre lieu de travail, "en reprĂ©saille" tenant Sal responsable de la mort de son "frĂšre" qu'il ne connaĂźt Ă  peine !!. Pourtant, Spike Lee donne pratiquement raison Ă  son personnage, qui a le culot de venir rĂ©clamer son salaire le lendemain devant son patron anĂ©anti, semblant montrer que "c'est pas grave finalement on arrive encore Ă  discuter". Et fallait-il vraiment montrer Sal sortant une liasse Ă©norme de billets ?..Le jeu d'acteur Spike Lee est trĂšs pauvre, on ne sent rien de ses sentiments. On ne retient de lui que sa coiffure ratĂ©e, ses yeux globuleux et son air jamais content. Sa soeur ou sa copine ne jouent pas mieux, en faisant des tonnes, se croyant au théùtre. Quelques second rĂŽles Samuel Jackson, John Turturo, Danny Aiello relĂšvent un peu le quelques cadrages intĂ©ressants, la rĂ©alisation est elle aussi lente, et il faut le dire, on s'ennuie. MalgrĂ© quelques bons passages, le film est ratĂ©. Surement le meilleurs Spike bonne bande son....Bon c'est beaucoup de blablas,mais les acteurs sont excelents et les repliques plutot cultes. Il fut un temps, oĂč Spike Lee Ă©tait un vrai cinĂ©aste, proposait de vrais films d'auteurs avec un style propre, chaud et unique. Avec Do The Right Thing, il nous livre un pamphlet social, saisit au moment oĂč le rap exprimait l'urgence et la conscience de soi. Avec sa mise en scĂšne si spĂ©cifique et inventif, plein de couleurs vives, il traite des problĂšmes du racisme, de la rĂ©volution ethnique, de la lutte des classes et des joies et malheur de la vie citadine. Tout le long, c'est du hip-hop revendicatif qui accompagne le film, Ă  l'image de cette superbe introduction signĂ©e Public Enemy. C'est un film choral, oĂč se mĂȘleront plusieurs histoires, toutes rĂ©ussi avec des personnages intĂ©rĂ©ssant et attachant, mais qui tourne autour de Mookie Spike Lee himself un livreur de pizzas. Pendant que cette chaude journĂ©e d'Ă©tĂ© avance, la tension monte, la dramaturgie et le suspense aussi, les petites querelles devenant de plus en plus importante. NĂ©anmoins Spike Lee n'oublie surtout pas de nous faire rire, et toujours de maniĂšre subtile. Le film ultime de Spike Lee, son meilleur, il est au sommet de son art que ce soit techniquement ou pour le scĂ©nario. Il nous livre un film fort et en colĂšre, dont la puissance que ce soit Ă©motionnelle ou dans les propos est fort. Un grand film. Spike Lee fait ce qu'il sait faire de mieux dĂ©noncer et provoquer. Exercice rĂ©ussi. C'est subtil au dĂ©but, un peu moins sur la fin par contre. Le fond sonore qui accompagne le film, Fight the power » de Public Enemy, martelĂ© de façon rĂ©guliĂšre Ă  travers le guetto blaster » de Radio Barjo, c'est gĂ©nial. Le personnage nommĂ© Da Mayor, philosophe de comptoir et rĂ©gulateur alcoolisĂ© des tensions blancs/noirs, vaut le dĂ©tour. La morale de la fin, teintĂ©e par la pensĂ©e de Malcom X selon laquelle la violence est justifiĂ©e lorsqu'il est question de tensions raciales, c'est contestable mais heureusement tempĂ©rĂ©e par celle du RĂ©vĂ©rend King selon laquelle toute forme de violence est vaine. Peut-ĂȘtre la volontĂ© de Spike Lee de ne faire aucune concession, au risque de manquer un peu de recul. Reste que l'acteur/rĂ©alisateur nous fait bien rentrer dans son univers et pousse Ă  la rĂ©flexion et au dĂ©bat, objet de son cinĂ©ma engagĂ©, aprĂšs tout. Personnellement j'ai un avis mitigĂ© sur le film... Dire que tout le dĂ©nouement tragique et raciste du film part du'ne histoire de photo sur un mur... Seul quelques personnages semblent censĂ©s dans ce film Ă  savoir Mookie Spike Lee se donne le bon rĂŽle, le maire, et Sal. Un sorte de dualitĂ© violence Malcolm X/ pacifisme Luther King se retranscrit dans le film avec leurs consĂ©quences pour laisser se poser la difficultĂ© de l'intĂ©gration sociale des noirs aux Etats-Unis, enfin si j'ai bien compris. Mais dans l'ensemble il est pas Ă©vident de comprendre la morale du film et le message que veut donner Lee. 3,5/5 DĂšs le dĂ©but du film, Do The right thing surprend par son incroyable Ă©nergie. Le film est d'une incroyable vitalitĂ©, d'une incroyable fougue et ça fait rĂ©ellement plaisir Ă  voir. Ce n'est pas pour autant brouillon ou confus, Spike Lee sait exactement oĂč il va et met sa mise en scĂšne au service de son scĂ©nario les deux sont complĂštement explosifs, virevoltant. L'un sied complĂštement l' plus, je pense que ce film est aussi Ă  remettre dans son contexte de sortie, c'est un film qui est d'une jolie modernitĂ© oubliĂ© le cĂŽtĂ© annĂ©es 80 trĂšs visible. C'est intĂ©ressant car c'est un portrait absolument pas larmoyant ou dĂ©faitiste de la situation des afro-amĂ©ricains aux Etats-Unis mais plutĂŽt un cri du coeur passionnel et bien ficelĂ©. Bref, Do The Right Thing est un bon film qui donne envie d'en voir plus de la filmo de son rĂ©al.. 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